FONDATION SERGE RAYNAUD

Fondation Serge RAYNAUD

Initier des partenariats, parrainages financiers entre des structures artistiques, culturelles et des missions humanitaires existantes au sein de diverses ONG et associations humanitaires, dont une majorité dirigées par des moins de 18 ans et des jeunes adultes. Ceci afin de pérenniser l’engagement de jeunes citoyens dans leur implications et leurs initiatives solidaires et humanitaires.

L’art et la culture sont des piliers démocratiques de nos sociétés. Au travers l’expression artistique, l’échange culturel, nous avons ce libre arbitre de nous engager sur un acte politique, humanitaire, solidaire. Si l’expression artistique exalte les sens de chacun de nous dans un échange émotionnel, elle peut aussi mobiliser notre conscience, notre prise de conscience. En conséquence, l’acte de s’engager pour une cause solidaire et (ou) humanitaire peut se révéler.

Ainsi, la fondation Serge Raynaud sera le pont, le lien, entre l’expression artistique et l’acte de s’engager pour une association humanitaire et solidaire. Car si une création artistique ne peut pas changer le monde, elle peut cependant mettre en lumière les maux des mécanismes d’une société démocratique (ou non) et stimuler la détermination de chacun de nous à (ré)inventer, initier, s’impliquer dans des engagements humanistes et solidaires.

La fondation Serge Raynaud propose de dynamiser, stimuler, pérenniser, soutenir l’initiative solidaire de jeunes citoyens, en s’appuyant sur le repère le plus démocratique de nos sociétés : l’art et la culture.

DESCRIPTION

Cette association est le pont, le lien entre une structure culturelle (festival, salle de concert, compagnies de spectacles, cinéma, MJC, associations culturelles, écoles de pratiques artistiques etc…) et une mission précise existante au sein d’une ONG ou autre type d’associations humanitaires, association de quartier à caractère solidaire, environnemental etc..

Elle est une veille, un déclencheur autour et pour l’initiative solidaire et humanitaire.

Ses objectifs sont les suivants :

  • Initier des partenariats de solidarités entre un acteur culturel, artistique et une mission humanitaire, solidaire dirigée par des membres de moins de 18 ans et des jeunes adultes.
  • Pérenniser, stimuler les engagements de jeunes citoyens via un financement régulier, en évitant une démotivation qui pourrait être de l’ordre de la difficulté de trouver des financements pour leur association par exemple.
  • Proposer une trésorerie régulière, afin de répondre à des missions humanitaires et solidaires prioritaires, qui sont sous la responsabilité d’associations humanitaires et de solidarités.
  • Rechercher les structures culturelles, artistiques, artisttes, susceptibles d’adhérer à ce type de partenariats pour soutenir des associations solidaires et humanitaires qui ne bénéficient que de peu de soutiens financiers.
  • Elle veille à ce que les contrats de partenariats soient respectés et que les sommes versées aillent aux missions sélectionnées par les structures culturelles et artistiques.
  • Elle donne une visibilité plus large aux engagements de ces jeunes citoyens, via la multiplication de ces partenaires financiers qui , de part la pratique artistique et culturel,, mobilisent un public très large et de manière régulière.

Test réalisé dans l’année 2017 / 2018 (cf. Presse dans ce dossier).

  • La Cie de créations et de productions de spectacles vivants « YASVIN KHAM…Les Larmes Du Soleil », basée à Blanquefort, à son initiative, a signé sur un an un contrat de partenariat avec l’association de solidarité et humanitaire  « Le Secours Populaire Français ».
  • Après un entretien avec les responsables du SPF, il a été convenu que la mission de solidarité nécessitant le plus de soutiens était celle du « Père Noël Vert », en direction des enfants et familles touchés par la précarité sociale.
  • En conséquence, un contrat de partenariat est engagé et signé par les deux parties. La Compagnie « YASVIN KHAM…» s’est engagée à verser un pourcentage pris sur ses recettes de spectacles, pour cette mission uniquement, sur une année. Le contrat pouvait être renouvelé ou non selon la décision de la Cie YASVIN KHAM.
  • Le montant du pourcentage a été fixée par la compagnie YASVIN KHAM, en cohérence avec ses moyens financiers et le nombre de spectacles joués sur une année.
  • La somme collectée sur un an fut versée au secours populaire français qui s’est engagé à l’orienter sur sa mission « Père Noël Vert ».

PARTENARIATS

ONG, associations humanitaires et de solidarités.

  • Pour commencer : 10 associations humanitaires sont accueillies au sein de la fondation.
  • Elles sont adhérentes à la fondation et bénéficient du programme de partenariat mis en place. L’adhésion à cette fondation est de 10€ / an.
  • Ces 10 associations soumettent à la fondation l’une de leurs missions qui nécessite un soutien urgent, prioritaire. Sont privilégiées les missions autour de l’enfance, la jeunesse et l’environnement.
  • Elles doivent fournir l’ensemble des documents concernant l’objet de leur association, missions ,engagements et besoins.
  • Chaque année ces associations pourront renouveler ou non leur adhésion à la fondation.
  • Elles n’ont pas le choix de la structure culturelle et artistique. Ce choix appartenant à l’autre partie.
  • La fondation accueillera 10 associations humanitaires. Mais elle se donne la possibilité d’ élargir ce chiffre, une fois la fondation connue.
  • Chaque association humanitaire devra rendre compte dans la plus grande transparence et avec des moyens concrets (reportages photos, vidéos, documents etc…) de la finalité du partenariat engagé sur une année. Par exemple, si une association humanitaire travaille sur l’achat de matériel scolaire pour des enfants touchés par la précarité sociale, elle devra rendre compte concrètement que les bénéfices engendrés par son partenariat soient bien dirigés sur cette mission.
  • L’avantage considérable de cette fondation est de multiplier les partenaires. Ainsi, les pourcentages que chaque structures artistiques et culturelles vont définir dans leur partenariat avec une ONG vont s’accumuler avec d’autres. C’est bien cette multiplication des partenaires qui engendrera sur une année des sommes cohérentes et conséquentes.

Exemple :

Si 10 partenaires culturels se positionnent sur la même ONG, même avec un pourcentage de prélèvement de 5 à 10% sur une année, les sommes totales seront conséquentes pour l’ONG sans mettre en difficulté chaque partenaire financiers.

Les structures culturelles et artistiques.

  • Nous utilisons le terme de partenaires. Mais la sémantique de « parrainage » sera utilisée sur la communication.
  • Chaque structure culturelle, artistique (nombre illimité), adhérente, fait le choix d’une seule mission appartenant à une ONG, association, adhérente de la fondation. Elle s’engage à verser un pourcentage de ses recettes sur une année, exclusivement vers la mission sélectionnée. Aucune cotisation n’est demandée à ces partenaires. Leur adhésion à la fondation réside en un contrat de partenariat et une attestation sur l’honneur sur leur engagement pour une année.
  • Une ou plusieurs structures artistiques et culturelles peuvent se positionner sur une même mission, à condition que toutes les ONG présentes au sein de la fondation soient toutes sous partenariat.
  • Le pourcentage pris sur les recettes n’est pas une négociation entre les deux parties et reste sous la responsabilité de la structure culturelle. C’est elle qui décide du pourcentage qu’elle prendra sur ses recettes. Il peut y avoir négociation si un objectif est déterminé. Par exemple, l’achat d’une photocopieuse dans une école, de matériel médical etc…En conséquence, l’ONG fixe un objectif financier et la structure artistique et culturelle s’engage à y répondre.
  • Au bout d’une année, la somme sera reversée directement à l’ONG. Le mode de paiement se fait directement entre le parrain et l’ONG. Le contrat de partenariat n’est valable que pour une année. Il peut ou non être renouvelé. La structure culturelle peut choisir aussi bien de se retirer de la fondation ou de travailler sur une autre mission pour une autre ONG ou de poursuivre avec la même ONG.
  • Une seule ONG peut bénéficier de plusieurs structures artistiques et culturelles, , donc de partenaires. Ainsi, les sommes prises sur les recettes ne sont mettent pas en difficulté les partenaires. C’est bien l’addition des « petites » sommes de tous les partenaires qui aboutira à une somme globale pertinente et cohérente pour une ONG.

Une option spécifique au sein des partenariats : répondre à l’actualité

  • Les deux parties ont la possibilité de négocier un contrat de partenariat, appelé «Partenariat d’urgence humanitaire». Ce partenariat ne cible aucune missions particulière. Il se positionne sur une urgence humanitaire soudaine.
  • A l’usuel, les ONG lancent des appels aux dons lors d’une crise humanitaire ou environnementale, sanitaire.
  • La fondation Serge Raynaud propose de constituer un partenariat dans ce sens. Ainsi, une ONG pourra avoir à disposition un fond de caisse pour intervenir immédiatement en cas d’urgence humanitaire liée à une crise, dans le même temps que son appel aux dons.
  • Ce partenariat spécifique propose un engagement sur deux ans. Renouvelable ou pas.
  • Les fonds collectés seront sous la responsabilité de la fondation, afin qu’aucune des parties puissent en soustraire les sommes collectées.
  • Le versement des recettes ne se fait pas en fin de partenariat mais de façon mensuelle sur le compte bancaire de la fondation. La structure culturelle emmétra un virement bancaire mensuel des recettes et en cas de crise humanitaire, la fondation débloquera les fonds sous 24 h à l’ONG partenaire.
  • Le pourcentage pris sur les recettes reste sous la seule décision de la structure culturelle.

Le partenariat : un outil de sensibilisation

  • Lorsque chaque structure culturelle partenaire d’une mission prioritaire est confrontée à son public (spectacle, concert, événement culturel etc..) elle aura l’opportunité de sensibiliser ce public sur la mission qu’elle soutien.
  • Il est de bon sens que chaque ONG fournisse à la structure artistique et culturelle partenaire, un certains nombre d’informations, de documents de sensibilisation sur la mission ciblée.
  • Ainsi, un large public est touché par l’existence de ce partenariat et chaque individu pourra faire le choix de s’engager plus loin, à titre personnel ou non.
  • Le choix d’un lien entre structures culturelles et artistiques et ONG va aussi dans le sens de sensibiliser un large public sur les engagements que prennent de jeunes citoyens.

GESTION / DIFFUSION

Financement de la fondation

En dehors de toutes considérations politiques, la fondation doit trouver un financement de fonctionnement par les moyens suivants :

  • Adhésions à la fondation (10€ pour chaque ONG)
  • Subvention (fonctionnement) annuelle municipale.
  • Manifestations culturelles dont les bénéfices alimentent la trésorerie de la fondation.
  • Bénévolats
  • Mécènes et donateurs.

En théorie, cette fondation doit pouvoir exister, dans un premier temps, sans le besoin d’une trésorerie puisque sa mission ne se concentre qu’à créer les liens entre ONG et structures culturelles. Cependant, il faudra probablement une ligne téléphonique spécifique et du matériel bureautique.

Recherche de structures artistiques et culturelles.

  • Dans un premier temps, la fondation rayonne sur un réseau départemental en terme de structures culturelles et de jeunes ONG.
  • Les structures culturelles et compagnies de spectacles, festivals, salles de concerts etc…seront approchés directement avec une présentation du projet.
  • Il en sera de même avec les ONG et associations humanitaires.
  • L’idée d’un grand rendez-vous au cours duquel ONG et structures culturelles sont présentes en même temps aura lieu le samedi 23 octobre 2021, à Fongravey. Ceci afin de pouvoir présenter le projet à tous et avec une visioconférence disponible sur les réseaux sociaux pour promouvoir l’existence de la fondation et son objet. L’idée étant de sensibiliser un large public et de susciter les adhésions des structures culturelles et les artistes.
  • Un site internet évolué sur lequel un parrain peut directement s’engager, découvrir la fondation, les ONG, les contrats de partenariats etc…
  • Une page sur un réseau social, voire sur les réseaux sociaux les plus populaires ches les moins de 18 ans et les 20 ans.

Organisation interne de la fondation.

  • Un bureau de bénévoles sera constitué d’un(e) président, d’un(e) secrétaire et d’un(e) trésorier(e).
  • Ce bureau sera renouvelé tous les ans lors d’une assemblée générale ordinaire.
  • Un conseil d’administration composé par des bénévoles sera élu lui aussi.
  • La fondation partagera ses locaux, un bureau, avec le Cie d’arts et spectacles « YASVIN KHAM ».
  • La fondation demandera à ce que son siège social soit basée à Blanquefort (33290).

SCHEMA TECHNIQUE

Exemple de Gestion des comptes et des contrats de partenariats par la fondation

Structures artistiques et culturelles

ONG et missions humanitaires / solidaires

Contrat de partenariat

Pourcentage sur recettes

Total des recettes collectées

Renouvellement du partenariat (sur décision de la structure artistique et culturelle)

A

(Festival artistique)

ONG 3

(environnemental)

1 an

15% des recettes du festival

1 000,00 €

Oui. Pour 1 an.

B

(Cie Yasvin Kham)

Cie de spectacles

ONG 1

(Enfance maltraitée)

1 an

5% sur chaque spectacle joué.

400,00 €

Non, changement de mission. Choix porté sur une autre ONG pour un an.

C

(Salle de concert )

ONG 2

(Précarité sociale)

1 an

5% sur chaque entrée.

2 600,00 €

Oui pour 1 an. Même mission

PRESSE

Actions de solidarités réalisées par Nicolas Héraud:

Nicolas Héraud, créateur, artiste pluridisciplinaire, fondateur de la Cie d’arts et spectacles « YASVIN KHAM…Les Larmes Du Soleil, avait initié en 1998 son premier projet de solidarité, via sa pratique artistique.

Avec l’aide de l’association « L’ABC » (MJC Blanquefort) il initie une grande manifestation culturelle intitulée « Coeur de Pantins ». L’objectif était de réunir un grand nombre d’artistes blanquefortais autour d’une cause commune : la précarité sociale.

Pendant 10 ans il a étroitement travaillé chaque année pour la mission du « Père Noël Vert » du secours populaire français. Un partenariat ayant permis de nombreuses collectes de jouets neufs, livres etc..en direction des enfants et familles touchées par la précarité sociale.

Une fois cette initiative définitivement inscrite dans le calendrier des blanquefortais, il poursuit son engagement auprès du secours populaire français pour la campagne « vacances ». Là encore, il réunit artistes et acteurs culturels pour un événement dont les bénéfices ciblent cette mission du secours populaire.

En 2001, lors de la guerre en Afghanistan, il sollicite un réseau artistique et culturel pour un projet avec l’Unicef dont l’objectif était l’achat d’une photocopieuse pour une école afghane.

En 2005, lors du 100è jour de captivité de Florence Aubenas et Hussein Hannoun en Irak, il réalise une performance sur le stade de Fongravey, à Blanquefort. Il allume 100 feux de détresse et organise avec un certains nombre d’artistes locaux, un café concert afin de collecter des fonds et des messages de soutiens pour les otages.

Le journal « Libération » s’associe à cette initiative, ainsi que « Reporters sans frontières » qui reprend l’idée des feux de détresse de Nicolas Héraud, au Trocadéro.

Article de presse du Sud-Ouest. Phase de test de la fondation.

« Un partenariat artistique et solidaire ». Marie-Françoise Jay, Sud-Ouest du 30 octobre 2017.

Depuis 2013, les créations jeune public de Nicolas Héraud pour la compagnie Yasvin Kham, « Bill et le Kid », « Viva l’As Végas » et « Court-circuit » connaissent le succès auprès des écoles primaires et des théâtres parisiens. L’univers de ces trois créations s’affirme dans une forme pluridisciplinaire et théâtralisée du spectacle de magie où se rencontrent l’absurde, la dérision et l’humour visuel selon une formule novatrice et interactive.

La compagnie blanquefortaise Yasvin Kham… les larmes du soleil, initie une « taxe solidaire » sur ses trois créations jeune public en signant un partenariat avec le Secours populaires français. Le montant récolté soutiendra directement la mission Père Noël Vert; une contribution pour que les enfants, les jeunes, les familles et les personnes âgées isolées fêtent Noël et la nouvelle année dignement.

En effet, depuis 1976, l’association propose aux enfants et aux familles en difficulté des jouets, des livres, des colis alimentaires festifs ainsi que ds places de cirque, de spectacles, d’évènements sportifs,… en France et dans le monde, grâce à son réseau d’associations partenaires. Dans ce cadre, des groupes d’enfants bénéficiaires du Secours populaire de la Gironde seront invités à assister aux trois prochaines représentations ouvertes à tous au Mascaret de l’ABC, en centre-ville de Blanquefort: jeudi à 11h, « Bill et le Kid », et à 15h, «  »Viva l’As Végas » , vendredi à 15h, « Court-circuit » en avant-première.

En décembre 2016, en 20 jours, Yasvin Kham a donné 39 représentations dans les écoles de la Nouvelle-Aquitaine, une quarantaine est déjà programmée pour décembre 2017. Si ce succès témoigne de l’adhésion des équipes pédagogiques et des enfants à la qualité artistique, aux taris cohérents et aux facilités d’accueil du spectacle, il est désormais un réel appui pour s’engager en faveur des plus démunis.

 

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