ART ET ENVIRONNEMENT

« MILLE NEUF CENT DEUX MILLE TRENTE »

Cette pièce de 1h15 met en scène l’analogie entre un un récit dystopique et un conte de la mythologie maorie de Nouvelle Zélande. Cette mythologie raconte comment le Kiwi en acceptant de se transformer physiquement ainsi que son mode de vie, est devenu l’oiseau sauveur des forêt. Il est le symbole manifeste et absolu de la nécessité d’une transformation majeure de sois même pour la préservation de l’environnement et sa régénérescence. Dans le récit de cette création, l’Homme a contraint l’environnement a s’adapter à son mode de vie en développant les technologies nécessaires pour pallier aux conséquences de la destruction des arbres et des forêts. Cette œuvre va révéler la capacité de transformation de deux hommes pour changer le cours d’une évolution qui semblait immuable. En se transformant eux mêmes, à l’image du Kiwi, ils vont créer une métamorphose profonde à la fois pour eux mêmes et pour l’environnement dans lequel ils vivent. Par son récit dystopique et son parallèle avec l’oiseau sauveur des forêts, cette pièce sublime le vivant et la capacité de se transformer pour sauver les forêts, dans une oeuvre artistique elle même « régénératrice » dans son fond comme dans sa forme.
En effet, la mise en scène de ce propos va inclure le public dans l’imaginaire de cette pièce, via un rôle de figurant. Une jeune pousse d’arbre, clé de la narration, présente et vivante sur le plateau, sera donnée à un membre du public lors d’une scène. Il aura alors la responsabilité de la planter, avec un accompagnement de nos partenaires professionnels (ONF, INRA(e), Filières bois et forêts…) dans une zone ciblée et pertinente. Aussi bien dans des zones publiques que privées, la transformation de ces espaces découle alors de la capacité de chacun a corriger son lien avec le vivant et se transformer lui même pour en générer les effets positifs sur l’environnement.
Ainsi, de l’imaginaire d’une proposition artistique nous nous déportons dans la réalité de notre lien avec l’arbre, notre responsabilité avec le végétal, l’enjeu environnemental et notre capacité à nous muer vers ce que nous avons de meilleur.

Mille-neuf-cent-deux-mille-trente

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